Tribune parue dans l’Essentiel, bulletin municipal de la Ville de Plaisir au mois de juin 2017.
C’est une crise sans précèdent, tant au niveau économique que social et moral qui a conduit à l’élimination de ceux qui étaient annoncés : Hollande obligé à renoncer, Juppé désavoué par les siens, tout comme Valls, Fillon englué dans ses affaires d’argent… Après une campagne dont la longueur n’a eu d’égal que l’absence de fond, l’élection présidentielle a consacré un président qui n’a pu réunir sur son nom que moins d’un électeur sur 5 (1er tour: 18 % des inscrits), soit 10 points de moins que le sortant en 2012 ! L’extrême-droite s’est avérée être une excellente béquille du système qu’elle prétend combattre en assurant cette victoire par défaut au 2d tour.
Si le président élu est jeune, ce n’est pas le cas de ses idées qui nous ramènent 100 ans en arrière :
démantèlement par ordonnances du code du travail, menace sur la sécu, nouveaux cadeaux au patronat, allégeance à la très libérale UE de Mme Merkel… Souvenons-nous que 3 Français sur 4 rejetaient ces mêmes politques sous le mandat précédent.
Les résultats à Plaisir constituent un cruel désaveu pour la majorité municipale, : le candidat Fillon avait la signature de notre Maire et a été relégué en 3ème position.
Il importe désormais que le président élu par défaut n’obtienne pas à l’Assemblée une majorité à sa botte et que les députés élus puissent y porter la voix du peuple. C’est pourquoi, les 11 & 18 juin , il nous faut nous mobiliser afin de créer un contre-pouvoir à la politique ultra-libérale annoncée. Votons pour l’avènement de cette alternative !
Djamel Niati, conseiller municipal Front de Gauche